mardi 3 novembre 2015

Le GAN devrait appareiller après la mi-novembre

La date a changé plusieurs fois, dpeuis que l'on sait que le groupe aéronaval (GAN) va repartir en
opérations pour la deuxième fois en un an vers le même théâtre (1). Le GAN devrait reprendre la mer dans le courant de la troisième semaine de novembre, sans que l'on sache encore s'il combattra dès le transit aller (frappes en Syrie depuis la Méditerranée comme évoqué par ce blog en septembre) ou s'il attendra d'être à poste dans le golfe persique, comme il l'avait fait en début d'année.
Le GAN remplacera normalement une task force américaine, et doit intégrer des frégates belge, allemande, australienne et britannique.
A ce stade, il sera difficile d'inaugurer des frappes par missiles de croisière -on n'est pas encore britannique ou américain... ou russe!- car le premier lot de MdCN n'a pas encore été livré à la FREMM qui pourrait accompagner le GAN dans ses pérégrinations au proche et au moyen-Orient.
L'engagement du GAN va augmenter mécaniquement l'effectif français au sein de Chammal, un aspect sur lequel on s'attend à une forme de communication vis-à-vis de nos alliés. Les Français sont actuellement 950 environ : 250 marins sur l'eau, quelques uns au sol et quelques autres en l'air à peu près autant de terriens, et des aviateurs, déployés aux EAU et en Jordanie. Ces derniers ont assuré la quasi-totalité des frappes et des missions de renseignement.
Avec l'arrivée du GAN, il faudra compter un peu moins de 2500 marins, dont 1950 rien que sur le Charles-de-Gaulle. Une vingtaine de chasseurs et deux Hawkeye seront amenés par l'aéronavale. On ignore encore si cette présence permettra aux aéronefs de l'armée de l'air, ceux qui les servent et les entretiennent, de souffler un peu. La proximité de la base de Jordanie -dont les Mirage 2000 ont assuré la grande majorité des frappes- est évidement un atout indéniable, et permet meilleurs réaction et temps de présence sur zone.

(1) une première si on reprend tous les termes. En 2011, le GAN avait servi de façon limitée au large de la Libye, dans la foulée d'un déploiement dans le golfe persique commencé fin 2010 qui s'était terminée au printemps.