jeudi 7 avril 2011

Le tanker, nerf de la guerre aérienne

Sans tanker, point de salut. Une fois de plus, les forces aériennes (et leurs financiers) sont rappelés à ce beau principe. Le soir du 5 avril, l'armée de l'air française n'a volé que grâce au concours de KC-135 américains, si l'on en croit le rapport quotidien effectué par l'EMA (1). Cette première, si elle est bien confirmée, est à rapprocher à des demandes d'assistance française à l'US Air Force, effectuées en milieu de semaine dernière, précisément en matière de ravitailleurs.
Techniquement, ce type de ravitaillement ne pose pas le moindre problème, l'armée de l'air ravitaille sur tous les types de tankers, américains, britanniques, italiens, et ce, depuis des lustres.
L'armée de l'air française avait commencé Harmattan avec une disponibilité incroyable de 10 avions sur 14 (en intégrant les KC-135 que nous possédons également). Un chiffre qui semble donc avoir connu des hauts, et quelques bas, d'où ce recours aux tankers américains.
Faut-il aller jusqu'à voir dans le recul des sorties de chasseurs de l'armée de l'air cette carence en matière de tankers (2) ? Réponse, dans les jours, et les compte-rendus d'activités à venir...

(1) le même document évoque le soutien d'Awacs britannique et de l'OTAN, ce même soir, ce qui n'est par contre pas une première.
(2) car pas de tankers, pas de sorties... Ressortons les Transall ravitailleurs...