mardi 21 avril 2009

Attention ! Un train peut en cacher un autre...


... Voire même un avion ! Grâce à la revue de presse de la DICOD (disponible sur www.defense.gouv.fr) j'apprends que du côté d'Orléans on s'émeut de la présence de la base aérienne 123 sur le tracé d'une ligne de chemin de fer. Après avoir tenté d'y comprendre quelque chose, j'ai compris que l'avis de la "grande muette" décrite par le confrère n'a pas été apparemment sollicité. Dommage, en composant seulement le numéro PTT de la base, on pouvait obtenir une réponse. J'ai ainsi appris que la piste de 2.400 mètres au standard OTAN pourrait éventuellement être requalifiée d'ILS1 à ILS 2.
Concrètement, si la décision était prise (ce qui n'est pas fait), des avions pourraient atterrir aux instruments avec une pente de 2,5° contre 3° actuellement. Le seuil de piste serait alors rallongé de 200 à 250 mètres.
L'objet de ce passage en ILS2, c'est la perspective de l'arrivée de l'A400M au 1.61 "Touraine" qui n'est pas dans l'immédiate actualité. Mais qui a un peu d'importance pour la BA123, donc, comme la ligne ferroviaire, pour l'économie locale.
Et l'impact sur la ligne ferroviaire, s'il n'est pas totalement à exclure, n'est pas non plus apparemment dramatique. Puisqu'on peut sûrement dévier de quelques dizaines de mètres une ligne, en France, pays des ingénieurs. Selon la république du Centre, un enterrement pourrait résoudre les problèmes. S'il y en a vraiment.

Notre photo : l'A400M vs le train. Curieuse équation, dont il faut intégrer tous les termes, sans anathème. Ici la maquette du 61-AA, premier A400M destiné au 1.61, présentée lors de la venue d'Hervé Morin sur la BA123 en juillet 2008. A l'époque on attendait l'A400M fin 2009 (crédit JMT).